Pour commencer, voici le résumé fait par Julie Bouchonville de son roman Les rues murmurent, tome 1 : Sifflant soufflant :
"Dans un monde similaire au nôtre mais emprunt de fantasy, Diane Loroy enquête sur les crimes à caractère magique pour le Ministère de la coopération inter-espèce. Son supérieur, un nain taciturne, lui refile une affaire qu'elle doit garder discrète : le ministre a été enlevé et il semblerait que la petite communauté locale de vampires y soit pour quelques choses. Aidée dans sa tâche par un incube à la timidité pathologique, Diane doit retrouver le ministre, mettre un terme à une série de sacrifices sanglants, et convaincre sa famille que ce n'est pas si grave si elle vient au réveillon sans cavalier." Passons maintenant à la lecture du résumé officiel :D "Diane Loroy est flic au département des crimes non humains ou à caractère magique. Elle n’est pas réputée être la meilleure enquêtrice de son service, pourtant, lorsque le ministre de la Coopération Inter-Espèces est kidnappé à quelques jours de Noël, c'est elle qu’on met sur le coup. Pour la seconder, son supérieur hiérarchique, un nain taciturne, lui impose un collaborateur très spécial : Philéas, un incube aussi séduisant que réservé. Leurs investigations les poussent très vite à suspecter les quelques vampires actifs de la région. Pendant qu’ils creusent cette piste, arrivent les premiers signalements de ce qui ressemble à des meurtres rituels. Dans quel but a-t-on enlevé le ministre ? Quelle est la signification de ces étranges assassinats ? L’enjeu est à la hauteur de la menace, car un échec pourrait entraîner une guerre civile sanglante. Entre l’enquête qui piétine, un partenaire un peu trop réservé à son goût, des créatures plus dangereuses les unes que les autres et sa mère qui lui met la pression pour qu’elle se trouve un petit-ami, cette fin d’année ne fait décidément pas de cadeau à Diane !" Nous vous laissons maintenant découvrir trois extraits du roman ;-) Extrait 1 : "Diane était en mauvaise posture. Le type en face d’elle semblait bien décidé à lui écraser la trachée, et pour l’instant, il s’en tirait pas mal. Il était du genre grand à tendance énorme, lui mettait un bon cinquante kilos dans la vue, et ses grosses mains humides de sueur avaient une force incroyable. Diane avait une arme de service qui, pour l’heure, aurait aussi bien pu être faite en pain d’épices pour l’utilité qu’elle en avait. Elle gisait au sol, inatteignable, et la jeune femme voyait de moins en moins clair. [...] Elle pivota pour se mettre hors de portée, faisant face au flanc du type énorme, et frappa du talon de la main juste au-dessus de son coude. Elle sentit l’infime relâchement des muscles, et enchaîna avec un coup de paume explosif sur le coude, vers l’intérieur. L’articulation plia comme du bois vert qui casse, dans un bruit de déchirement humide – et ce fut bouclé. L’homme s’effondra, un son continu lui sortant de la gorge tandis qu’il contemplait son bras hors d’usage sans oser y toucher plus bas que l’épaule. Diane en profita pour reprendre son souffle et cligner des yeux plusieurs fois, chassant les scintillements dans sa vision. Elle ramassa son arme, la pointa sur la tête du trafiquant, et d’une voix encore rauque, lui annonça : — Antoine Ramirez, vous êtes en état d’arrestation." Extrait 2 : "— Attends une minute, coupa Diane en agitant les mains pour ramener l’attention sur elle. Désolée, mais est-ce que tu contrôles l’attirance que les gens ont pour toi ? Philéas rougit pour de bon cette fois et son regard se riva à ses propres genoux. — Ce n’est pas tout à fait exact, mais est-ce que c’est un problème ? demanda-t-il en retour, à peu près en même temps que Kirom Glorek répondait : — Monsieur Apopla est un incube." Extrait 3 : "La mine de Philéas s’assombrit un peu plus. Par courtoisie pour lui, Diane activa le haut-parleur avant de parler brièvement à un employé anonyme pour le convaincre de lui passer Bronach. Bronach était une banshee, et sans doute la meilleure médecin légiste du pays. Elle travaillait à la morgue centrale de Lille, dans le complexe du centre hospitalier universitaire, et serait la première avertie si un cadavre louche faisait surface. Il y avait même une probabilité qu’elle soit la première avertie avant que le cadavre ne fasse surface. — Oh, bonjour, Diane, salua Bronach de sa voix suraiguë. Est-ce que tu vas bien ? — Pas mal, merci. Et toi ? — Bien, bien. J’ai mangé du foie et de la salade, ce midi. Philéas fronça les sourcils en une moue interrogative, mais Diane lui fit signe de ne pas y prêter attention. Bronach était, si on devait être honnête, un peu bizarre." Retrouvez Julie Bouchonville lors de son interview
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Juin 2021
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