Pour commencer, voici le résumé fait par Laure David de son roman CPE, tome 2 : Ce Passé Envahissant :
"CPE Ce passé Envahissant est le tome 2 de la saga CPE. On y retrouve la suite des aventures de Léa Guterbour, la Conseillère Principale d’Éducation du collège Jules Ferry. Dans le Tome 1, CPE Ça Pourrait Exploser Léa a dû affronter une rentrée des classes assez mouvementée avec l’arrivée d’un collègue d’Arts Plastiques qui lui a réservé bien des surprises. Elle vit en colocation avec Thomas son ami et professeur de mathématiques. Beau, attentionné et à l’écoute, il se plie en quatre pour la rendre heureuse mais à la mauvaise réputation d’être un sacré coureur de jupon ce qui va lui jouer quelques tours dans le Tome 2. Maman de deux enfants remuants Lola et Hugo, elle partage leur garde de manière alternée avec leur père Jérémy avec qui les rapports ne sont pas simples. Elle doit aussi composer avec Jeanne, sa mère excentrique qui prend beaucoup de place.Entourée de collègues et d'adolescents très attachants, elle travaille dans un milieu scolaire dynamique qui ne manque pas de piquant. Histoires et bêtises d'élèves rythment son quotidien bien chargé et ne sont pas sans la faire rire. Dans ce tome 2, CPE Ce Passé Envahissant, un nouveau venu fait son apparition : Samuel son premier amour. Ce retour dans la vie déjà bien difficile de Léa risque de perturber sa relation avec le charmant Thomas. Au collège, un étrange phénomène d’absentéisme pose question et une inconnue rode de manière mystérieuse autour de Léa. Elle pourra compter sur sa meilleure amie Noémie et ses collègues l’aider à surmonter les semaines compliquées qui l’attendent. Le tome 3 qui va clore la série est actuellement en préparation." Passons maintenant à la lecture du résumé officiel :D "Après une rentrée rocambolesque, Léa pensait le calme revenu. Elle trouve ses marques avec Jérôme, mais tout le monde ne voit pas cette nouvelle entente d'un bon œil. Une mystérieuse inconnue rôde autour de Léa, des mots anonymes sont glissés sur son pare-brise et une vague d'absentéisme étrange touche les élèves du collège Jules Ferry. Pour couronner le tout, Samuel, son amour de jeunesse, refait surface et sème la zizanie dans son cœur et dans sa relation avec Thomas, son beau colocataire. De multiples rebondissements se profilent dans la vie de notre CPE qui aura bien besoin de ses proches pour faire face à Ce Passé Envahissant." Nous vous laissons maintenant découvrir trois extraits du roman ;-) Extrait 1 : "Ma mère, coiffée de deux grandes nattes façon indienne, arbore un bronzage qui contraste avec cette période de l’année et qui met en valeur la couleur auburn de ses cheveux. Ma fille se tient à ces côtés et je constate pour la deuxième fois cette semaine qu’elle est maquillée. — Qu’est-ce que vous trafiquez, bon sang ? Lola me répond avec toute l’innocence du monde : — Coucou, maman. Tu as vu, Jeanne m’apprend à faire un bon make-up. C’est classe, hein ? Je vais m’étouffer. Où était cette enfant, hier matin ? Elle ne m’a pas entendue dire ce que je pensais du sujet ? — Je parlerais plus de barbouillage, oui. Tu files tout de suite dans la salle de bains et tu me savonnes tout ça. Nous avons déjà eu cette discussion, mademoiselle, tu es trop jeune. Lola regarde sa grand-mère – l’air « tu vois, je te l’avais bien dit » –, descend de sa chaise et regagne l’étage pour s’exécuter. Elle ne manque pas de me fusiller de ses jolis yeux au passage. Jeanne, qui n’avait encore rien exprimé jusqu’à présent, s’exclame : — Tu es toujours aussi coincée, ma pauvre. — Quoi ? Pour qui te prends-tu ? Tu viens à l’école enlever mes enfants, tu peinturlures ma fille… — Regarde, maman, ce qu’elle m’a donné, Jeanne, m’interrompt mon fils qui fait son entrée dans le salon. Je manque de m’évanouir en découvrant un chaton roux lové dans ses bras. — … et tu offres un chat à Hugo sans mon autorisation ? Si moi je suis coincée, toi, tu es cinglée. Ma mère soupire, lève les yeux au ciel et prend son petit-fils sur ses genoux." Extrait 2 : "Tout à coup, je sursaute, me rappelant le petit mot du pare-brise. Je me dégage de son étreinte pour lui faire face et m’exclame : — Avec tout ça, je ne t’ai même pas raconté ma mésaventure de cet après-midi. Je lui rapporte mon histoire et il m’écoute avec attention. — C’est étrange, en effet. Tu ne connais pas l’écriture, tu es sûre ? — Non, ça ne me dit rien du tout. — C’est peut-être une blague ? Un élève qui voudrait t’ennuyer ? On va rester vigilants en tout cas. Je vais en parler à Jérôme pour qu’il soit au courant et qu’il ouvre un peu plus l’œil. Si tu es inquiète, on peut aussi aller voir la gendarmerie pour les avertir. — Non, ce n’est pas nécessaire. Je ne me vois pas les alerter pour ça pour le moment. Thomas s’étire et bâille. — Dis donc, tu as vu l’heure ? Je vais encore faire peur demain moi. Ça te dérange si on va se coucher ? — Pas du tout, tu as raison. Sauf que je n’ai pas du tout envie d’y aller, moi. J’aime bien être avec Thomas comme ça, à discuter. Il y a une éternité que cela ne nous est pas arrivé. Je dois avoir un air de mendiante, car Thomas m’observe avec un petit sourire en coin. — J’imagine que tu ne veux pas dormir toute seule ? — Ben, en fait, c’est-à-dire que… — J’ai compris. Allez, viens… Je lui laisse à peine le temps de finir sa phrase que je me précipite en direction de sa chambre pour sauter sous sa couette. Thomas me rejoint sur le matelas bien moelleux et s’allonge à côté de moi en tee-shirt et caleçon. Je ne perds pas une minute et comme à mon habitude, je pose ma tête sur son torse en me collant bien contre son corps tout chaud. Il caresse mes cheveux puis m’embrasse sur le sommet du crâne. — Bonne nuit, ma Léa. — Fais de beaux rêves, mon Tom." Extrait 3 : "Louis est donc face à moi en train de ronchonner et je le regarde avec amusement : — 10 h 40 ? Tu as eu le temps de rentrer en classe ? Il s’anime et ses bras s’agitent au fur et à mesure qu’il m’explique. — Ben non, même pas. Monsieur Boulanger m’a dit de venir ici tout de suite. Ça se fait pas.... Il ne veut juste pas que j’aille en maths. De toute façon, il ne m’aime pas, mais c’est pas grave, comme son cours ne sert à rien... — Comme l’espagnol et l’histoire géo. D’accord. Pourtant, je suis sûre qu’il y a un autre motif. Fais-moi gagner un peu de temps. Explique-toi. Je ne cherche même plus à lui rappeler que les professeurs ne sont pas là pour aimer leurs élèves. — J’ai traité Baptiste de bouffon. Ça va, j’ai pas insulté le prof. Il craint Baptiste aussi, il arrête pas de se la péter parce qu’il a de nouvelles chaussures et qu’il me dit que c’est pas ma mère qui bosse pas qui va m’en payer des pareilles. Il n’a pas le droit de me manquer de respect comme ça. Lui, c’est un guignol. Elles sont moches, en plus. Il m’énerve. Ma mère, elle travaille peut-être pas, mais au moins, elle est là. C’est pas des nounous qui me gardent parce que mes parents ne veulent pas s’occuper de moi... — Stop ! Arrête. Donc, si je comprends bien, monsieur Boulanger ne t’a pas accepté en classe parce que ça devenait tendu avec Baptiste. — Mais pas du tout. C’est lui qui cherche et il est pas viré. Comme d’habitude, c’est sur moi que ça tombe. Je l’ai dit au prof. Il m’a répondu que j’étais fatigant et que je lui parlais mal. — Combien de fois je vais devoir te le répéter ? Arrête de répondre à la provocation. Baptiste est un malin et il adore te faire sortir de tes gonds, tu le sais bien. Tu t’es encore fait avoir. Vu ton passif, tu n’as pas le droit à l’erreur, je te rappelle. — Je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds non plus. C’est bon. Il m’insulte... De toute façon, avec monsieur Boulanger, c’est plus possible. Il faut que je change de prof. — On ne change pas d’enseignant comme ça en cours de route. — Eh ben, j’arrête les maths. Pourquoi je ne pourrais pas aller avec monsieur Neuville ? Il est trop chouette, lui. Vous ne pouvez pas dire le contraire, vous vivez avec. — Louis ! — Ben quoi, c’est vrai. Tout se sait. Vous me le dites toujours. Il m’use. — Tu as du travail ? — Oui, j’ai un sujet de brevet à faire. — Dans ce cas, mets-toi au boulot. Installe-toi sur la table en face de mon bureau et je ne veux plus t’entendre. — Pour Baptiste, on fait quoi alors ? Non, parce que c’est quand même lui qui a cherché. — Qu’est-ce que je viens de te dire ? Louis se dirige vers le lieu indiqué et s’attelle à l’ouvrage. Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas exploser de rire." Retrouvez la chronique d'Océane sur CPE, tome 2 : Ce passé envahissant Retrouvez Laure David lors de son interview
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Juin 2021
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